Nos pères, nos frères, nos amis (BD)
- marinemelodieauteu
- 25 sept.
- 2 min de lecture
On se retrouve pour un avis BD. Il s'agit de Nos pères, nos frères, nos amis, de Mathieu Palain, Valentin Maréchal et publiée chez Steinkis.

Résumé : Adapté de l'essai de Mathieu Palain
Si les monstres ça n’existe pas, qui sont les auteurs de violence ? C’est la question que se pose Mathieu, journaliste, lorsqu’il rencontre Cécile. Cette jeune femme, victime de violence conjugale, essaie de comprendre ce qui lui est arrivé. Entre Mathieu et elle, un lien se noue. Mathieu débute son enquête au sein de groupes de parole d’hommes condamnés pour violence conjugale. Mais pour questionner les hommes et leur violence, il faut aller plus loin, auprès des chercheurs, d’associatifs, de psychiatres. Avec Cécile, Mathieu regarde aussi sa propre histoire et tente de comprendre cette violence qui traverse la société. Car pour s’attaquer à la violence des hommes, il faut accepter de la regarder en face.
L'avis de Mélodie :
Une nouvelle BD qui aborde un thème difficile : la violence faite aux femmes, en se concentrant cette fois sur les hommes auteurs de ces violences. Un point de vue intéressant, qui ne cherche en rien à excuser, mais à comprendre comment de tels actes peuvent se produire et comment les hommes en question les vivent.
Ce qui est assez alarmant, c'est le déni et la faute rejetée aux femmes par les agresseurs. Presque tous les hommes présentés dans cette BD sont dans ce cas. Même l'auteur, journaliste qui effectue des recherches sur le sujet, se pose des questions sur sa façon de voir les choses, et c'est ce que j'ai trouvé de plus intéressant.
Non, les monstres n'existent pas, pourtant certains actes sont monstrueux. Alors, pourquoi, par qui ? Cette BD apporte certains éclairages à ce propos, qui font réfléchir et envisager les choses sous un autre angle. On sent que l'auteur a bien étudié son sujet et il y porte un regard avec le moins de préjugés possibles, ce qui est intéressant et nous évite d'y apposer les nôtres.
Une BD qui devrait, selon moi, être présentée au plus grand monde, et je remercie donc les éditions Steinkis pour sa publication, ainsi que son auteur et son illustrateur pour sa réalisation. Je trouve que la BD permet de toucher un plus large public et de rendre plus accessible certaines informations qu'un essai, et je pense donc que ce choix est tout à fait opportun.
Vous n'avez désormais plus qu'à la lire à votre tour.
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