On poursuit nos découvertes livresques grâce à #NetGalleyFrance et aux maisons d'édition partenaires ! On continue notre découverte des BD, avec ce tome de U4, tiré la saga bien connue de romans du même nom, publiée chez Dupuis.
Résumé :
« Je m'appelle Koridwen. Ce rendez-vous, j'y vais pour savoir qui je suis. »
Menesguen, un hameau en Bretagne. Suite aux ravages du virus U4 qui a exterminé en dix jours toute la population, Koridwen se retrouve seule et désespérée dans la ferme familiale. Avec l'aide du vieil Yffig, elle a inhumé sa mère et les huit autres habitants du coin. Et lorsqu'Yffig est mort, Koridwen l'a enterré lui aussi, en attendant son tour. Mais son tour ne vient pas. Étrangement, beaucoup des adolescents de son âge semblent avoir survécu. Avant de mourir, sa mère lui a confié une enveloppe laissée par sa grand-mère, à ouvrir le jour de ses quinze ans. Cette lettre, qui parle d'un long voyage et de mondes parallèles, fait étrangement écho au message reçu sur son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time ». Un message où le mystérieux Khronos lui donne rendez-vous à Paris avec les autres experts du jeu, qu'elle n'a jamais vus en vrai... Intriguée, Koridwen, qui songeait à en finir de la vie, décide d'aller chercher son cousin Max, dans son institut pour jeunes handicapés, et de se rendre avec lui en tracteur à la capitale...
L'avis des Clonettes :
Alors, il faut l'avouer, nous n'avons pas lu les romans (pas encore du coup, mais l'envie est là !), mais le résumé nous a intriguées, ainsi que l'idée de 4 auteurs différents. De plus, le côté post-apo est un univers que nous apprécions particulièrement tout comme le Young Adult. Les deux réunis ne pouvaient que nous convaincre ! Après avoir regardé sur Internet pour savoir dans quel ordre lire les tomes, nous avons vu qu'il était conseillé de commencer par Koridwen, alors nous avons suivi !
Tout d'abord, comme souvent quand on parle de BD, un petit mot sur les illustrations. nous avons beaucoup aimé le style graphique. Les personnages et paysages sont bien dessinés, les couleurs bien choisies et le tout renforce l'idée de fin du monde. La palette est plutôt sombre, et pour cause ! On distingue également bien les flashback qui sont dans des teintes plus proches du sépia.
Ensuite, côté histoire, nous rencontrons Koridwen, notre héroïne pour ce tome, une adolescente à laquelle nous nous attachons très rapidement. Seule rescapée de son village de Bretagne, elle vivote dans la ferme familiale, hésitant à commettre l'irréparable au lieu de rester isolée de la sorte. Quand elle comprend que la pandémie qui a ravagé le monde ne semble pas tuer les adolescents, elle décide de laisser son désespoir de côté et de partir mener "sa mission" à bien, sans laisser son cousin Max derrière elle. Ce dernier apporte un gros plus au récit. Il est atteint de déficience mentale, il apporte son lot de fraîcheur, mais aussi d'ennuis et surtout donne une raison à Kori de toujours se dépasser.
Tous deux prennent donc la route pour Paris (en tracteur !) et seront épaulés par divers personnages ou au contraire embêtés par d'autres. Émois amoureux, amitié, entraide, méfiance, danger... autant de thèmes qui ponctueront l'aventure de Kori dans une capitale contrôlée par les bandes de jeunes et des militaires ayant réchappés au virus.
Au fil de ce périple, Kori découvrira que les élucubrations de sa grand-mère ne sont peut-être pas toutes dénuées de sens puisqu'elle n'arrête pas de voir les signes d'une comptine qu'elle lui avait apprise et qui devait la mener à son destin. Peut-elle vraiment remonter le temps et changer le cours de l'Histoire ? Difficile à dire, mais les choses se précisent quand elle rencontre d'autres personnes qui suivent le même chemin qu'elle, dans le même but. C'est le cas de Jules, alias Spider Snake dans le jeu vidéo auquel ils jouaient avant tout cela, un autre des personnages principaux de U4.
Bref, vous l'aurez compris, ce premier tome nous emmène à la découverte de cet univers post-apocalyptique aux côtés d'une jeune fille courageuse. Son histoire est touchante, son caractère force le respect.
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