Et Mélodie continue de se régaler de BD grâce à #NetGalleyFrance. Cette fois, ce sont les éditions Métamorphose qui lui ont permis de continuer dans sa lancée avec une œuvre de Hubert et Hersent : Le Boiseleur : Les mains d'Illian.
Résumé : Joli conte social et sociétal, Le Boiseleur, série scénarisée par Hubert et dessinée par Gaëlle Hersent, s'adresse à tous les amoureux de la nature et de l'esprit. En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor Illian, jeune apprenti sculpteur. Son habileté ravissait l'impitoyable Maître Koppel, délesté ainsi de la plupart des tâches de sculpture. Les habitants de Solidor avaient développé une passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison comportait au moins une cage en bois, avec au moins un oiseau. Les écouter enchantait Illian. Un soir, tandis qu'il fignolait un petit rossignol sculpté dans un rebut de bois, Maître Koppel surgit, furieux, avant d'être apaisé par sa fille, émerveillée par la sculpture. Une sculpture dont ils étaient, à cet instant, loin d'imaginer les répercussions sur toute la ville...
L'avis de Mélodie :
Cette fois, pas de fantasy ou de science-fiction, mais un très joli conte dans cette BD. La couverture est magnifique et les planches sont pleines de détails qui embellissent l'histoire. Les animaux sont très bien dessinés et on en trouve toute une variété, bravo donc au travail d'illustration.
Nous suivons Illian, jeune sculpteur exploité par son maître. Et pas qu'un peu ! Il est le seul à travailler, mais ne gagne presque rien et ne doit pas passer plus d'une minute loin de l'établi. Contrat d'apprentissage ou pas, ce n'est ni plus ni moins que de l'esclavagisme ! Du coup, vous l'aurez compris, on aime Illian, mais on déteste son maître. D'ailleurs, les dessins lui donnent des mimiques qui renforcent cette animosité à son égard.
Illian est un rêveur. Il aime les oiseaux pour leur beauté et leur chant, et il apprécie beaucoup la fille de son maître. Bien sûr, il ne peut le lui dire et doit rester loin d'elle. Alors il sculpte des cages pour les oiseaux dans cette ville où détenir un oiseau est un minimum syndical. Illian adorerait en avoir un lui-même, mais ses maigres revenus ne le lui permettent pas. Alors, il se sert de son don pour la sculpture pour en concevoir un rien que pour lui. Malheureusement, son terrible maître va le voir faire... De là, tout va changer dans cette étrange ville, mais pas pour Illian qui continue d'être exploité.
L'histoire est douce, mais ne laisse pas de côté la noirceur. La candeur et la gentillesse d'Illian détonnent avec ce qui l'entoure. Il est comme une bulle d'air au milieu de cette ville particulière. La pointe de romance m'a plu et j'ai trouvé la fin très belle. D'ailleurs, même s'il s'agit d'un tome 1, la fin se suffit à elle-même, ce qui ne laisse pas de frustration.
Si vous aimez les belles histoires lyriques, foncez !
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