Comme vous le savez, nous sommes désormais partenaires avec la maison d'édition Alter Real, nous allons donc vous proposer des chroniques de leurs romans de manière plus régulière ! Aujourd'hui, c'est le roman "El Devil" de Céline Jeanne issu de la collection romance qui est mis en avant !
Résumé :
« Avoir dix-huit ans et partir ».
Amaya se raccroche à ce mantra comme à une bouée de sauvetage. Être majeure et quitter le Salvador, ce pays dans lequel on l’a obligée à revenir après l’assassinat de ses parents, recommencer une nouvelle vie, loin de cette violence qui s’est accaparée le moindre coin de rue. Ici, elle n’est pas la bienvenue. En attendant, il faut survivre, rester discrète, raser les murs, et faire oublier que si l’un des chefs du gang le plus puissant au monde, la Mara Salvatrucha, est en prison, c’est à cause de son père. La Salvatrucha n’oublie pas, jamais, et une dette est une dette, surtout une dette de sang. Amaya le sait, sa vie ne tient qu’à un fil. Un faux pas, et c’en est fini pour elle. Mais tout se complique lorsqu’elle croise les yeux verts du Diablo de Berlín, le bras droit du chef local de la Salvatrucha. Charismatique et aussi mortel que les armes dont il ne se sépare jamais, il n’a pas peur d’écraser ceux qui se dressent sur sa route. Il devrait la haïr. Elle devrait le fuir. L’attirance entre eux est pourtant irrépressible.
S’aimer leur est interdit et les met en danger tous les deux. Mais l’amour n’a que faire des dettes de sang. Sortiront-ils indemnes de cet enfer qui menace de les dévorer ?
L'avis de Marine :
Je n'ai pas hésité à demander ce service presse car j'adore la plume de Céline Jeanne ! Sa saga Cuba Libre / Siempre Cuba fait d'ailleurs partie de mon top 10 de l'année c'est pour dire ! (La chronique du tome 1 est disponible ici, et celle du tome 2 là )
et je n'ai pas été déçue une seule seconde !
Comme dans chacun de ses romans, Celine nous fait voyager. Mais pas au sens paysager du terme, même si on a un bel aperçu des pays en questions. Non, Céline nous fait découvrir la société sous la couche de tourisme, la crasse logée dans les quartiers pauvres, la misère du quotidien. C'est le cas au Salvador comme ça l'avait été à Cuba et c'est ce que j'ai préféré dans ce roman. On sent que l'auteure connaît son sujet qu'elle a fait des recherches et nous apprends beaucoup de choses sous couvert d'une romance enemies-to-lovers. Toutefois, elle n'oublie pas de nous montrer la lumière, même dans les recoins les plus sombres.
On rencontre donc Amaya qui se voit contrainte de passer une année au Salvador chez sa grand-mère. Elle n'y a pas mis les pieds depuis ses 6 ans et n'y ait pas la bienvenue. En effet, son père a trahi la mara local en envoyant leur chef Uppercut en prison, elle est donc le centre de toutes les attentions. Si elle aspire à passer une année dans l'ombre à se faire discrète et à attendre ses 18 ans pour repartir, c'était sans compter sur Adrian, lycéen comme elle, mais surtout Première Main de la mara. Dès qu'il la voie, il la veut, mais pas comme un trophée, car il sent qu'elle le verra lui Adrian et non pas El Diablo comme il s'appelle dans la Salvatrucha. Mais forcément rien n'est simple dans cet univers surtout quand son propre frère est à la tête de la mara locale. Entre dette de sang, complots internes, retour d'ennemis, Amaya et Adrian connaîtront peu de répit... Il ne leur restera alors qu'à faire les bons choix pour espérer s'en sortir. Le seul choix possible : eux, envers et contre tout.
En résumé, j'ai adoré ce roman, j'ai adoré en apprendre plus sur le Salvador et trembler avec une belle galerie de personnages, mais surtout j'ai aimé la relation entre Adrian et Amaya qui ne souffre pas des travers de la société dans laquelle ils évoluent. Leur romance est une bulle de pureté dans ce monde de brute. Maintenant j'ai hâte de découvrir l'histoire d'Apocalipsis, le frère d'Adrian, le chef de la mara 13 !
