Princesse Sara T1 (BD)

marinemelodieauteu
il y a 1 heure
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On se retrouve pour un retour sur une BD, il s'agit du tome 1 de Princesse Sara, de Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato, publié chez Delcourt.

Résumé : Sara a toujours vécu aux Indes, quand son père, le capitaine Crewe, l'emmène parfaire son éducation dans un pensionnat de jeunes filles à Londres. Les amitiés se révèlent avec Ermengarde et la petite Lottie, et les inimitiés avec cette peste de Lavinia et surtout la directrice pète-sec : Miss Minchin Néanmoins, grâce à sa richesse et son talent dans tous les domaines Sara devient vite la star du pensionnat, d'autant que son père lui envoie des lettres surprenantes : il investirait dans des mines de diamants... Miss Minchin rivalise d'imagination pour flatter et gâter son élève, jusqu'au jour où deux avoués se présentent au pensionnat. Le capitaine Crewe est mort ruiné, laissant sa fille sans le sou.

L'avis de Mélodie :

Je connaissais la série animée, que je regardais quand j'étais petite, et je comprends pourquoi cette Sara n'a pas de "h" à la fin de son nom. En effet, l'histoire de base a beau être la même, l'univers est bien différent. Ne serait-ce que pour son côté steampunk avec les automates et poupées mécaniques !

Un mot d'abord sur les graphismes, qui sont très beaux. Les jeux de lumière donnent un très bel effet, les couleurs sont bien choisies et les traits des personnages sont fins et expressifs. Impossible donc d'ignorer les visages crispés des personnes désagréables !

Au niveau de l'histoire, ce premier tome met en place les personnages et le contexte. Sara est la riche héritière de son père, sa mère étant décédée il y a quelques temps. Jusque-là, elle vivait aux Indes avec lui, mais pour une nouvelle affaire commerciale, il décide de partir seul et de la confier à un pensionnat de renom.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que son père la gâte énormément. Pour autant, Sara ne perd pas sa gentilesse. Au contraire, elle est attentive à tous ceux qui l'entourent et veillent à ne blesser personne, même si certaines ne se gênent pas dans l'autre sens...

Ce premier tome se lit très vite et se termine sur le chamboulement sans doute le plus important de la vie de Sara, qui l'ignore encore. Son père décède, la laissant sans le sou. Celle qui avait été surnommée "princesse Sara" par la gérante du pensionnat va perdre toutes les faveurs que son argent lui obtenaient, mais surtout, affronter un terrible chagrin...

Même si mes souvenirs du dessin animé remontent, je n'ai pas trouvé beaucoup d'innovations dans ce tome, en dehors des automates. Ça a un côté plaisant, un peu comme une madeleine de Proust, mais pose aussi question de l'intérêt, si ce n'est remettre ce classique au goût du jour. Une petite déception donc pour moi, mais nul doute que des jeunes qui découvrent l'histoire par ce biais en seront ravis.