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Retour de lecture spécial PAI : La fille qui danse


Comme vous le savez à présent, les Clonettes ont embarqué dans l'aventure du PAI cette année (le Prix des Auteurs Inconnus) et vous pouvez retrouver un article à ce sujet ICI.


Après une première phase de sélection, nous atteignons la seconde avec la lecture des 5 sélectionnés dans chaque catégorie. Et on commence avec notre première lecture, catégorie romance : La fille qui danse !


Pour retrouver toutes les informations sur le PAI :

 

Résumé


Quand Asa part en quête de ses origines, le bleu à l’âme sur les sentiers irlandais, elle ne s’attendait pas à rencontrer un homme tel que Marec.

Elle est une enfant du monde,

Lui, des montagnes.

Dans des contrées proches ou lointaines, entre deux pas de danse, Asa et Marec se croisent et s’éloignent, s’interrogent sur la vie, son sens et leur amour, seule constante dans cette valse des sentiments.

 

L'avis des Clonettes



La sélection avait été difficile dans la catégorie romance, d'où l'importance d'avoir plusieurs jurés ! Ainsi, La fille qui danse a été sélectionné alors que nous avions eu du mal à rentrer dans le début. En effet, les premières pages se concentrent sur les Open Minded qui sont les personnages phares d'un autre roman de l'auteure. Si l'idée de faire des clins d'œil par de petits rappels peut-être une bonne idée, ici, nous avons trouvé cela trop présent, un peu trop "fan service". D'autant que les allusions aux Open Minded se poursuivent tout au long du roman. Mais laissons de côté ce petit point qui nous avait chiffonné lors des premières sélections et embarquons avec La fille qui danse pour voir jusqu'où elle nous a emmenées. Jusqu'où aller, c'est aussi un peu l'histoire même du roman. En effet, Asa, l'héroïne, entreprend un voyage, qui débute en Irlande et passe par plusieurs autres pays, dont la France, à la recherche de ses origines, elle qui a toujours vécu en nomade et expatriée.


Dès le départ, la musique et la danse sont mises en avant, et on ressent bien à quel point ces deux passions sont importantes ici. Après tout, le titre du livre parle de lui même ! Asa participe donc à un festival, dans lequel elle va faire plusieurs rencontres, dont certaines plus marquantes que d'autres. Celle avec Marec en tête de liste, bien entendu. Asa a une capacité assez incroyable à parler à n'importe qui et à se faire des amis. Du coup, plusieurs personnages croisés lors d'un événement court dans sa vie vont revenir à travers le roman. C'est le cas de Marec, avec qui l'attraction est immédiate. Ils ne se connaissent pas, pourtant, ils vont très vite s'aimer, se découvrir, se chercher. Les Clonettes sont plutôt adeptes des slow burn (romances qui prennent leur temps) alors on ne s'y est pas trop retrouvées au début, néanmoins, comme leurs chemins se séparent pour se recroiser, leur idylle subit plusieurs rebondissements, d'autant plus qu'on suit les personnages jusqu'au bout de leur voyage.


Sur ce roman, on a manqué de fil rouge. En effet, l'idée de départ est qu'Asa parte en road trip afin de renouer avec ses origines. Chose faite en deux temps trois mouvements dans les 10 premiers % du livre. La recherche de ses racines est un peu à l'image des thèmes abordés dans le roman : rapide. En effet, de nombreux messages se trouvent dans ce roman, comme l'indique le résumé. Même si on les apprécie, on aurait aimé qu'ils soient un peu plus subtils, afin de faire davantage réfléchir. Beaucoup de sujets de fonds sont traités : l'écologie, la place de la femme, l'éducation, l'excision, le handicap, l'avortement... mais aucun n'est vraiment approfondi. Les pages défilent, les idées aussi, mais aucune ne vient prendre une place centrale dans le récit. Toutefois, on félicite l'auteure pour son engagement, car même s'ils ne sont pas creusés, des sujets importants sont mis sur le tapis !


Le voyage a une grande place dans ce roman, on traverse plusieurs pays. Malgré tout, nous n'avons que peu ressenti ces pays, l'immersion nous a manqué, à part à Chamonix, qui a le droit à de nombreuses et belles descriptions. De plus, le style de l'auteure nous a fait ressentir une certaine distance, ce qui est dommage puisque beaucoup d'émotions sont mises en avant ici.


Vous l'aurez compris, c'est donc un voyage en demi-teinte pour nous aux côtés d'Asa. La fille qui danse a de nombreux atouts : la musique, la danse, l'optimisme, le voyage, l'intrigue autour du passé des personnages, les messages... mais manque, pour nous, de certains ingrédients pour en faire un incroyable roman. Nous aurions sans doute préféré qu'un axe soit plus approfondi au détriment des autres pour qu'on puisse ressentir plus d'émotions.


 

Zoom sur l'auteure


"Si je devais vous dire ce que j'écris, je vous dirais que j'écris des émotions.

Si je devais vous dire où je vis, je vous dirais la beauté de mes montagnes.

Si je devais vous dire qui je suis, je vous dirais de me lire, vous en apprendrez bien plus qu'en lisant ceci. Si je devais vous dire depuis quand j'écris, je dirais depuis toujours. Mais c'est ce que tout le monde dit non ?


Et pour être plus terre à terre, maman de 2 garçons, je travaille dans le paramédical, dans les Alpes. Je ne pourrais pas vivre sans des montagnes à proximité. J'écris généralement le soir au calme, toujours avec de la musique. "


Voilà comment se présente Lisa Soto, qui n'en est pas à son coup d'essai avec La fille qui danse puisqu'elle a déjà publié une autre saga, en auto-édition celle-ci. Il s'agit de Open Minded suivi de Open Minded : Deep down inside !


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