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Retour de lecture : Pas la fin du monde

Dernière mise à jour : 16 févr. 2023

Grâce aux éditions Bayard et à une masse critique privilégiée de Babelio, Marine a eu la chance de recevoir Pas la fin du monde de Rachel Corenblit.

 

Résumé : Toulouse, 21 septembre 2001.

Léon a 17 ans, un chagrin d'amour et une famille disloquée depuis le divorce de ses parents.


Sa soeur Frida, 22 ans, est en colère. Contre tout le monde, tout le temps.


Dans leur ville touchée par l'une des plus grandes catastrophes industrielles du XXIe siècle, tous deux tentent de réparer les liens.


De reconstruire leur monde sous un jour nouveau.

 

L'avis de Marine :


Quand j'ai reçu le mail de Babelio m'invitant à participer à la masse critique privilégiée concernant ce titre publié aux éditions Bayard, je n'ai pas hésité une seule seconde. C'est le premier livre que je lis sur le sujet d'AZF, un sujet qui me touche particulièrement. Je me rappelle encore où j'étais ce jour-là, l'inquiétude qui m'avait rongé toute la journée, c'est un des événéments marquants de ma jeunesse. En effet, si la déflagration s'est entendu jusqu'à Montauban, j'étais surtout morte de peur car mon père travaillait sur Toulouse. Ce roman m'a donc donné envie de découvrir cette fameuse journée d'un autre point de vue.


Je suis donc partie dans les rues de Toulouse avec Léon, Frida et d'autres personnages qui gravitent autour d'eux le jour où AZF a explosé. Si je dois souligner une chose dès le début, c'est l'atmosphère qu'arrive à instiller l'auteure. On sent vraiment le cataclysme, les suppositions des uns et des autres. L'altruisme de certains, l'égoïsme d'autres, la détresse de la majorité. On visualise vraiment bien l'horreur de ce jour-là, la solidarité qui se met en place, la terreur qu'on peut éprouver quand on ne sait pas à quoi s'attendre, le besoin de se raccrocher aux autres...


Ce qui m'a le moins plu dans cette histoire, ce sont les personnages. Même s'ils ont une vie compliquée, je n'ai pas apprécié leurs divers caractères. Aigri, amers, désagréables... ils sont en colère contre l'univers et, même si ces événements vont les rapprocher et faire ressortir certaines de leurs qualités, j'ai quand même eu beaucoup de mal à ressentir de l'empathie pour cette famille déchirée. La fin rattrape néanmoins bien les choses car j'ai adoré cette conclusion avec le répondeur de Léon. La boucle est bouclée, le roman a commencé avec lui dans son studio et se termine de la même façon à la fin de journée, pourtant on voit bien que sa vie a changé. Il n'y aura pas de grandes révolutions, mais quand une porte se ferme, une fenêtre s'ouvre et on sent un peu de luminosité se poser sur cette famille après tout.

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