Nouveau mois, nouvelle masse critique pour Marine ! Dans la catégorie "Mauvais genre", il y avait du choix et beaucoup de romans qui lui faisaient de l'oeil ! Finalement, ce sera celui d'Andréa Schwartz publié chez Rebelle Éditions qui est arrivé dans sa PAL !
Résumé :
Savar Sonna est un Dach. Dans la hiérarchie sociale du pays d'Us, il appartient à la caste la plus basse - celle des exorcistes, des ensorceleurs, des interpréteurs de l'au-delà.
Lorsque le banquier Galadin est retrouvé raide mort dans sa maison, c'est Savar que l'on envoie réaliser les derniers rites ; une mort comme une autre, pense-t-il, et ce même si la famille du défunt crie au meurtre. Mais très vite, l'opulence de la maison marchande révèle une sombre machination : des monstres dans la savane, des âmes disparues et une main vengeresse, menaçant les fondations même du royaume d'Us.
L'avis de Marine :
Ce livre m'a tout d'abord séduit par sa couverture, l'illustration est magnifique, mystérieuse et donne envie de découvrir cet univers. Je n'ai donc pas hésité lorsque je l'ai vu dans la sélection de la Masse Critique de Babélio. Une fois reçu, je n'ai pas attendu pour me plonger dans ce récit.
Malheureusement, l'immersion dans le monde dépeint par Andréa Schwartz a été très difficile. On tombe un peu dans les travers de certains romans fantasy avec une surabondance de noms propres, de termes inconnus et de majuscules jetées un peu partout qui rendent l'entrée en matière plus que difficile. Il manquait une carte et un schéma représentant la multitude de castes car les différents termes ne sont pas vraiment explicités, il faut donc réussir à comprendre par soi-même à quoi ils font référence et surtout réussir à les mémoriser ! Au bout d'un moment, j'ai pris le parti d'avancer sans trop me prendre la tête, mais du coup certains passages me sont restés assez flous car je ne savais pas toujours à quoi l'on faisait référence.
En dehors de ça, le personnage principal, Savar, m'a tout de suite interpellé et notamment sa "fonction" de Dach, le diseur de Morts. Tout ce qui a eu trait à son métier m'a vraiment fasciné et embarqué dans l'histoire. Il tient à lui seul le récit et je me suis très attachée à ce personnage tiraillé entre soif de découverte, connaissance, ses peurs, ses croyances et son rang de le monde dans lequel il évolue (et est emprisonné). Sa rencontre avec un homme d'une caste opposée donne du peps au récit malgré de longs passages bien trop centrés sur la religion / l'univers. Il aurait été plus judicieux de distiller les informations par petites doses. Le milieu du roman est plus entraînant, avec son lot d'action, mais malheureusement, la fin retombe dans des pages et des pages d'explications qui cassent un peu la dynamique qui s'était mise en place.
De façon générale donc, j'ai beaucoup apprécié les personnages, surtout les féminins, qui sont malheureusement peu sur le devant de la scène (ce qui est par contre justifié par le système patriarcal en place), l'univers autour des Dach, de l'ichor et des Diseur de Mort, mais le rythme du récit et sa saturation en termes inventés m'a empêché de pleinement savourer cet univers. C'est donc un avis en demi-teinte, de bonnes idées, des personnages finement travaillés, mais un trop plein d'explications qui ralentissent la lecture et empêche de vraiment plonger dans le pays d'Us.
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