J'ai découvert ce livre à l'occasion de notre challenge : le #VideTaPAL en 4 saisons. J'avais choisi ce livre pour le menu "printemps", à cause du titre et non de la couverture qui, elle, fait plus automnale ! Je l'ai d'ailleurs attaqué durant le mois de la Fantasy, combo !
Résumé : En Angleterre, les légendes ont été mises sous clé depuis longtemps.
La fée Rêvage complote pour détruire cette prison et retrouver son pouvoir sur l'humanité. Elle a même glissé un changeling dans le berceau de la reine...
Mais Philomène, voleuse aux doigts de fée, croise sa route.
Philomène fait main basse sur une terrible monture, des encres magiques, un chaudron d'or et même cette drôle de clé qui change de forme sans arrêt. Tant pis si les malédictions se collent à elle comme son ombre... Philomène est davantage préoccupée par ses nouveaux compagnons parmi lesquels un assassin repenti et le pire cuisinier du pays.
Tous marchent vers Londres avec, en poche, le secret le plus précieux du royaume.
Des personnages empreints d'une légèreté désespérée, une aventure aussi féerique que profondément humaine. Élisabeth Ebory renoue avec le merveilleux des anciens récits, sans nier leur part d'obscurité.
L'avis de Marine :
Tout d'abord, il faut mentionner que le style d'écriture a été difficile à aborder. Je m'y suis prise à deux fois pour lire et malheureusement je n'ai pas réussi à aller au bout, c'est donc mon premier abandon de l'année !
La plume ne m'a pas séduite, un premier gros frein pour moi. Je pense que j'ai fait une overdose de points de suspensions, il y en a partout et cela dessert le récit. Peut-être qu'un lecteur lambda n'aurait pas tiqué particulièrement, mais en tant que relectrice, c'est le genre d'éléments qui me sautent aux yeux et je finis par ne voir plus que ça au cours de ma lecture. De façon globale, le style d'écriture ne m'a pas parlé. J'ai manqué de fluidité.
Pourtant, j'ai réessayé plusieurs fois de rentrer dans ce roman, déjà j'en avais entendu beaucoup de bien et c'était celui que j'avais le plus hâte de lire dans mon menu Printemps. L'univers imaginaire, le lieu de l'action en Angleterre, les légendes à propos des fées et des changelings... tout ça m'avait beaucoup donné envie. J'ai donc lu 200 pages avant d'arrêter définitivement.
Pour être honnête, l'univers est génial. Déjà j'étais conquise rien que sur le principe, mais j'ai également beaucoup aimé l'histoire de la fée voleuse, des encres et parchemins magiques, des raccourcis pour aller dans le monde des fées... Mais malheureusement, cela n'a pas suffit à piquer assez ma curiosité. En cause ? Les personnages. On sent que l'auteure a travaillé pour que vraiment, aucun d'eux, ne soit manichéen. Ils ne sont ni blancs ni noirs, chacun à ses défauts et ses motivations. Problème : je ne me suis du coup attaché à aucun des personnages. Si j'ai pensé au début que j'allais vite m'attacher à Clémente et au binôme qu'il pourrait former avec Philomène, arrivée a la moitié du récit je n'avais pas encore éprouvé d'attachement particulier à eux et encore moins d'empathie.
J'ai donc décidé de laisser ce roman de côté. J'ai beaucoup d'autres lectures à faire en juillet. Peut-être que j'essayerais de le finir à un moment plus propice, mais à l'heure actuelle, je n'en éprouve pas vraiment l'envie. Si on connaît le but de Rêvage dans le récit, on manque de fil rouge du côté de l'équipe de Philomène, S, Clémente & cie. Du coup, ils ont beau être les personnages qu'ont aurait tendance à préférer, leur avancée nous laisse plutôt de marbre.
Malgré tout, je pense que ce roman peut plaire à d'autres, surtout s'ils sont moins regardants sur le style littéraire. Il y a de bonnes idées et des personnages atypiques.
