Nous avançons sur notre liste de sélectionnés dans la catégorie Jeunesse/YA pour le #PLIB2023 ! Place donc au T1 de La cité des songes, de Georgia Caldera.
Maison d'édition : J'ai lu
ISBN : #ISBN9782290240984
Résumé : Dans un monde à la surface fracturée, où les populations vivent recluses dans d’immenses tours-royaumes, un danger de plus en plus grand pèse sur l’humanité sous la forme d’une titanesque créature. Quatre élus seraient capables, selon d’antiques légendes, de chevaucher des Dragons-Tempête et de trouver la Cité des Songes, ultime refuge permettant d’échapper aux créatures des Abymes . Mais qui sont-ils ? Auréa, Chasseresse de la Tour du Printemps, et Rozarian, fils du roi de la Tour de Givre, sauront-ils s’allier malgré ce qui les oppose et déjouer les pièges de la cour, s’affranchir des luttes de pouvoir et fédérer les derniers royaumes survivants afin de combattre ensemble le Dévoreur ?
L'avis de Marine :
Je n'avais encore jamais lu du Georgia Caldera et finalement c'est chose faite cette semaine avec non pas un, mais deux titres ! Et une chose ressort de ces lectures : l'auteure est du genre sadique et aime laisser ses lecteurs dans l'attente du prochain livre avec de sérieuses envies de meurtres... Mais passons et revenons au départ et à l'intrigue de ce premier tome de La cité des songes.
On y fait la connaissance d'Auréa, Chasseresse de son Ordre, femme pouvant utiliser la magie de l'Elementium. Dans le reinaume où elle vie, la Tour de Printemps, les personnes comme elle sont, si elles ne sont pas vénérées, respectées. Capables de tuer Vyvernes et Wyrms qui sortent des failles créées par le Dévoreur de monde, elles ont un rôle de protection dans leur cité.
Toutefois, Auréa va devoir abandonner son quotidien qu'elle partage avec un renard-feu pour endosser un rôle qu'elle n'a pas choisi, mais qui est garant de l'avenir de son peuple. En effet, la princesse a fugué la veille de son mariage avec le prince de la Tour de Givre, mettant à mal un accord entériné de longue date. Choisie pour sa ressemblance avec la princesse, Auréa va devoir endosser son rôle, une mission à vie qui va la jeter dans les bras d'un prince qu'elle va devoir épouser.
Le pire n'est pourtant pas là ! Une fois dans le royaume de son nouvel époux, elle découvre un univers patriarcal intraitable où les femmes n'ont pas voix au chapitre, où leurs seules considérations sont les tenues et le maquillage afin de plaire et de faire honneur à leurs époux et autres membres masculins de leur cité. La chute est dure pour Auréa d'autant qu'il y a pire : les thaumaturges comme elles, pouvant utiliser l'Elementium sont enfermés et traités comme de vulgaires prisonnières. Pour couronner le tout, le Prince, handicapé et irascible, n'a aucune intention de faciliter l'acclimatation d'Auréa à la Tour, rendant plus difficile encore le sacrifice que lui demande sa reine.
En parallèle, la guerre gronde dans les terres, car la Tour des Damnés ne cesse d'accroître son armée et son emprise sur le reste des citadelles, cherchant à avilir ceux qui sont à l'origine de leur déchéance, mais aussi à récupérer des morceaux de couronne. On y suit Rin, la tueuse de monarque, qui semble connectée à notre héroïne, par un rêve qu'elles partagent...
Vous l'aurez compris, nous sommes dans un univers assez classique de fantasy où guerre, magie et jeux de Cours sont au cœur de l'intrigue. Malgré tout, je suis cliente de ce genre d'univers, des enemies-to-lovers et surtout des créatures inventées comme le ratachat, le chevautruche, le renard-feu... Il n'y a plus qu'une chose à dire désormais : j'attends la suite !
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