On se retrouve pour une sortie de PAL ! Toujours dans le cadre de notre challenge lecture 2025, autour du thème des contes pour ce mois de janvier, on vous propose notre avis sur Pauvre âme en perdition, de Serena Valentino et publié chez Hachette.
Résumé : Nous connaissons tous l'histoire de la petite sirène, ce conte ancestral qui nous rappelle qu'il faut parfois perdre sa voix pour mieux la retrouver. Ariel désire explorer le monde et s'aventurer au-delà des frontières du royaume de son père, le roi des océans. Par amour, elle renonce à sa voix et manque d'y laisser la vie. Mais le bien l'emporte, et elle sort de ces épreuves métamorphosée et heureuse.
Pourtant, ce n'est que la moitié de l'histoire. Qu'en est-il de son ennemie Ursula, la terrible sorcière des mers? Pourquoi et comment est-elle devenue si retorse et pleine de haine, dédaignée par la cour de Triton?
Voici l'histoire d'une pauvre âme en perdition...
L'avis de Mélodie :
J'ai beau adorer l'histoire de La Petite sirène de Disney et trouver cette couverture magnifique, cette histoire ne m'a pas convaincue. Je vous explique pourquoi.
Si au début on suit en effet Ursula, avec de grosses nuances sur le roi Triton, qui est loin d'être un ange, l'histoire part ensuite dans tous les sens, avec des références à d'autres contes, mais surtout des protagonistes bien différent d'Ursula. Alors que ce que je voulais, c'était lire une histoire sur Ursula, comme annoncé par le résumé.
Alors, oui, on a une ébauche de son histoire, mais le coeur du roman n'est pas du tout là. Il se concentre sur trois sorcières pas vraiment attachantes et une princesse autre qu'Ariel. Les motivations d'Ursula sont floues, portées par la vengeance, sans que ça soit assez poussé pour qu'on puisse avoir de la peine sur elle. Sa relation à Triton est plusieurs évoquée de manière négative, mais là encore, on la survole pour se concentrer sur les autres personnages et leur histoire qui ne va pas non plus assez loin pour nous maintenir en haleine.
Pour moi, c'est donc un raté, même si j'ai apprécié les quelques retours vers le conte de Disney, dont la chanson qui donne son titre au roman.
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