Aujourd'hui on vous parle d'un roman qui fait partie des cinq finalistes du #PLIB2023 en catégorie adulte où seule Marine est juré ! Il s'agit de Les chants de Nüying de Aurélie Wellenstein.
Résumé :
La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, partage de nombreux traits avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie. La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines. Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nüying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années. Que va-t-elle découvrir là-bas ? Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ?
L'avis de Marine :
Ce roman me faisait très envie notamment grâce à sa couverture aquatique et son résumé promesse d'explorations. Toutefois, ce sera mon seul abandon des 10 finalistes. J'ai néanmoins regardé le roman en diagonale pour pouvoir compléter mon avis, ce qui n'a fait que renforcé ma décision de ne pas poursuivre la lecture.
Tout d'abord, je pense que c'est son résumé qui est à l'origine de cette déception puisqu'il se centre sur Brume qui au terme d'un voyage spatial doit rallier la planète de Nüying pour un premier contact avec une potentielle civilisation extraterrestre. Sur le papier, cela me faisait pas mal penser à Outsphère, la dimension aquatique / baleines en plus. Moi qui adore l'élément de l'eau, j'étais très intéressée par cette idée et avait hâte de découvrir tout ce qui avait trait à la vie sur une nouvelle planète, mais, malheureusement, mon enthousiasme est tombé à l'eau pour diverses raisons :
- Le personnage de Brume ne m'a suscité aucune empathie, elle n'est pas particulièrement sympathique dans ce début ce qui rend l'immersion difficile. Le passage avec son père est morne, terne et je me suis sentie gênée "d'assister" à ce douloureux face à face silencieux.
- L'intrigue finalement ne se passe que très peu sur Nüying, mais est centrée sur le voyage, et surtout sur le milliardaire mégalo qui en est à l'origine. On quitte d'ailleurs le point de vue de Brume pour nous focaliser sur lui ce qui renforce le manque d'attachement à l'héroïne.
Au finale, vous l'aurez compris, j'ai rapidement arreté ma lecture, principalement à cause du côté "froid" des personnages. J'ai toujours du mal à apprécier un roman dont je n'aime pas les personnages, mais je déplore aussi une "promesse" non tenue qui aiguillonne finalement assez mal sur le contenu réel du roman. Nul doute qu'il pourra plaire à d'autres, en attente de thématiques différentes.
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