Aujourd'hui on vous parle d'un roman qui fait partie des cinq finalistes du #PLIB2023 en catégorie adulte où seule Marine est juré ! Il s'agit de L'épée, la famine et la peste de Aurélie Wellenstein.
Résumé :
Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s’enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d'araignées, et les tarentas tissent dans l’esprit des hommes, les condamnant à s’étioler dans la mélancolie et les idées noires.
Trois êtres brisés deviennent la cible d’une population aux abois.
Un garçon possédé par l’esprit d’un loup,
Une jeune fille soupçonnée d’avoir les pouvoirs d’une araignée, un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l’œil d’un cerf…
Pourchassés par le chef de l’Inquisition et son archère, ils vont devoir s’allier pour survivre. Mais sont-ils des bouc-émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde
agonisant ?
L'avis de Marine :
Il faut bien avouer que ce n'est pas le roman qui me tentait le plus dans la sélection du PLIB n'étant pas une grande fan des araignées. Malgré tout, dans ce premier tome elles ne sont pas si présentes que cela, du moins physiquement. Elles constituent la base de l'univers et finalement ne m'ont pas dérangé plus que ça. Il s'agit d'un roman de dark fantasy, ce qui fait que j'ai été sur mes gardes tout au long de ma lecture, consciente que dans ce genre de récit aucun personnage n'est à l'abri même si on finit par s'attacher à eux au fur et à mesure.
Le reproche principal que je ferai à ce roman, c'est sa lenteur. Il faut passer les 50 % pour enfin atteindre la réunion des trois personnages principaux, alors que c'est annoncé dans le résumé. Là encore, on est bien sur des personnages de type "anti-héros", mais peut-être un peu trop, car ils n'apparaissent pas très sympathique. Il m'a bien fallut attendre 60/70 % du roman avant de commencer à réellement m'attacher à ce quatuor. C'est notamment le côté protecteur que développe Sylvhall qui m'a aidé à apprécier l'étrange bande qu'ils forment.
Pour le reste, j'avoue avoir manqué de rebondissements et de surprises. Le personnage d'Erin avait pas mal de potentiel, mais n'est pas du tout exploité dans ce premier opus. La progression de Sylvhall m'a plu, je m'attendais au dilemne auquel il doit faire face, mais j'ai quand même apprécié la direction prise pour ce personnage. L'enfant loup est celui qui me parle le moins et j'ai trouvé sa progression un peu trop brutale, lui faisant perdre un peu de son essence.
Au final, c'est un roman bien écrit dans un univers original mais pas assez exploité (malgré mon aversion pour elles, j'ai trouvé les araignées pas assez présentent de manière générale) qui souffre d'un effet de longueurs qui pénalise l'ensemble même si l'évolution de certains personnages est plaisante et donne envie de les suivre. Une lecture en demi-teinte du coup.
